top of page
Rechercher

Je ne suis pas folle vous savez !

  • Agnès Durand
  • 18 juin
  • 2 min de lecture

Ce post est un clin d’œil au sketch de Florence Foresti à propos d'Isabelle Adjani dans le rôle de la reine Margot. Il me revient souvent à l'esprit !


Dans une société où la santé mentale est souvent mal comprise, il est courant d’entendre des phrases comme « tu es folle » ou « il faut que tu te soignes » lorsque l’on évoque des pensées ou des émotions jugées atypiques. Mais qu’en est-il de cette notion de « folie » ? Et surtout, qu’est-ce que la psychanalyse jungienne peut nous apprendre à ce sujet ?


Femme au masque de lapin
Femme au masque de lapin

La folie : une perception sociale


La définition de la folie a évolué au fil du temps. Dans de nombreuses cultures, des personnes ayant des expériences intenses ou des comportements jugés inhabituels étaient vues comme possédées ou maudites. La psychanalyse, et particulièrement celle de Carl Jung, nous invite à adopter un regard différent sur ces manifestations de la psyché. Jung considérait la folie non pas comme une pathologie, mais comme un révélateur de notre richesse intérieure.



L’inconscient, un trésor à explorer


Pour Jung, l'inconscient est une dimension essentielle de notre être. Il abrite non seulement nos peurs et nos traumatismes, mais aussi notre créativité, notre intuition et nos aspirations profondes. Lorsqu'une personne exprime des émotions intenses ou des comportements jugés étranges, il peut s'agir d'une réponse de l'inconscient qui cherche à se faire entendre. Plutôt que de considérer cela comme de la folie, nous devrions voir ces manifestations comme des invitations à explorer notre monde intérieur.



La rencontre des archétypes


Jung introduit également le concept d'archétypes, des images et des motifs universels qui habitent notre inconscient collectif. Ces archétypes interviennent souvent dans nos rêves, nos fantasmes et nos pensées apparemment « folles ». Lorsque nous prenons le temps de les décoder, nous découvrons des aspects de nous-mêmes que nous ignorions peut-être ou que nous avions réprimés. La folie, alors, devient une passerelle vers une meilleure compréhension de soi.



Écouter plutôt que juger


Il est donc crucial de changer notre approche lorsqu'il s'agit de la santé mentale et des comportements non conventionnels. Au lieu de récuser la voix de ceux qui souffrent, apprenons à écouter leurs récits. Quelles histoires se cachent derrière leurs émotions ? Quels archétypes cherchent à émerger dans leur vie ? La psychanalyse jungienne nous incite à ralentir la profondeur de ces expériences et à reconnaître leur valeur.


Femme de dos
Femme de dos

Conclusion


Alors, non, je ne suis pas folle, vous savez. Je suis simplement en quête de moi-même à travers les chemins sinueux de mon inconscient. La folie, dans le sens où elle est souvent perçue, n’est qu’un mirage ; derrière se cache une quête authentique de sens. La psychanalyse jungienne, avec ses outils d'exploration, nous permet d’embrasser cette diversité des expériences humaines et de transformer ce qui pourrait être perçu comme une faiblesse en une grande force.











bottom of page